La détermination de la nationalité somalienne est compliquée par le fait que la Somalie n’a pas eu d’institutions gouvernementales qui fonctionnement au cours des dernières décennies.
Toutefois, la nationalité en Somalie est réglementée par le code de la nationalité de 1962, qui prévoit que la nationalité peut être octroyée à tous ceux dont le père est Somalien ou d’une ethnie somalienne et qui renoncent à revendiquer une autre nationalité. Dans la pratique, les Somaliens peuvent dans certains cas être considérés comme apatrides, suite au manque de capacité de l’État somalien à offrir une protection (Voir De Jure Statelessness in the Real World : Applying the Prato Summary Conclusions). Alors que la loi de 1962 n’autorise pas la double nationalité, la Constitution provisoire de 2012 autorise les Somaliens à avoir une autre nationalité.
En outre, la région du Somaliland a adopté une loi relative à la nationalité en 2002. Cette loi confère la nationalité à toute personne dont le père était un descendant d’une personne résidant sur le territoire en 1960. Toutefois, l’efficacité de cette loi dépend en partie de la reconnaissance du Somaliland en tant qu’Etat.