Côte d’Ivoire: Dans les dédales des apatrides de la Marahoué
Published: 16/Feb/2018
Source: Fraternité Matin (Abidjan)
«Une fois que la nationalité est acquise, rien ne permettra de dénier les droits subséquents de l’acte de naturalisation pour la plupart d’entre vous, cela relève de 1995. Depuis cette date, vous avez tous les droits et vous êtes en droit de réclamer tous vos droits. (…) Je voudrais dire ici que la Côte d’Ivoire s’engage à faire en sorte que tous les droits des citoyens ivoiriens soient respectés», avait déclaré Coulibaly Gnénéma, ministre de la Justice ivoirien, à des apatrides réunis à Koupéla-Tenkodogo, dans la commune de Bouaflé, dans le centre de la Côte d’Ivoire, le 4 mars 2013.
La représentante-résidente du Hcr en Côte d’Ivoire à cette époque-là, Mme Ann Encontre, était présente à cette rencontre. Ce jour-là, 8133 apatrides vivant dans la région de la Marahoué (Zuénoula et Bouaflé) apprenaient qu’ils pourraient désormais bénéficier de la nationalité ivoirienne telle que prescrite par le décret cité en référence de 1995.
Ces personnes dont les ascendants résident en Côte d’Ivoire depuis les années 1930 sont originaires de la Haute-Volta, vieille appellation du Burkina Faso. Cependant, cinq ans après cette reconnaissance officielle de leur droit à être des Ivoiriens, de nombreux bénéficiaires se souviennent encore des souffrances et des épreuves endurées, en dépit de l’entrée en vigueur du décret N° 95-809 du 26 septembre 1995 signé par le Président Henri Konan Bédié qui leur confère la nationalité ivoirienne.
Comment des milliers de personnes se sont retrouvées malgré elles en situation d’apatridie dans la région de la Marahoué ? Quel est l’impact de cette situation sur la vie des intéressés et quelles solutions envisagées pour régler de manière durable la question ?
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