L’Afrique ne doit plus compter d’enfants «invisibles»
Published: 12/Dec/2018
Source: Jeune Afrique
Par Dominique Ouattara
Dominique Ouattara est l’épouse d’Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire. Anciennement chef d’entreprise, elle se consacre aux activités de sa Fondation Children of Africa depuis l’élection de son époux, ainsi qu’au Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qu’elle a fondé en 2012.
De très nombreux enfants naissent encore sans être enregistrés à l’état civil, ce qui les conduit souvent à une vie d’exclusion. Un problème que les États africains, mais aussi les ONG et la société civile, se doivent de prendre à bras le corps.
Avoir un nom, une identité officielle, une nationalité reconnue par tous et partout. Pour l’inconscient collectif, cela semble être une évidence. Dans de nombreuses régions et, singulièrement, en Afrique subsaharienne, cela n’est pourtant pas toujours une « formalité ». Dans le monde, 230 millions d’enfants ne sont pas enregistrés sur les registres d’état civil, l’Asie en abritant la majeure partie (59 %), suivie de l’Afrique subsaharienne (37 %). Des enfants qui deviennent « invisibles » dans leur propre pays.
C’est la raison pour laquelle j’ai personnellement tenu à recevoir, le 23 octobre, Madame Marie-Pierre Poirier, la directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, dont je salue l’engagement et les efforts. L’occasion de faire ensemble le point sur la situation des droits des enfants dans la sous-région et de discuter de l’enregistrement des naissances, de l’élaboration des extraits d’actes de naissance pour tous les enfants et de la lutte contre le travail des plus jeunes – autant de sujets inextricablement liés.
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