République centrafricaine

La nationalité de la République centrafricaine est régie par le Code de la nationalité de 1961, amendé dernièrement en 1984. Il prévoit que tout enfant dont l’un des parents a la nationalité centrafricaine obtient la nationalité, quel que soit le lieu de naissance de l’enfant ; mais également que tout enfant né dans le pays de deux parents étrangers peut acquérir la nationalité par déclaration pendant sa minorité. Les amendements de 1984 ont abrogé une disposition de 1966 qui prévoyant une durée de résidence de 35 ans pour la naturalisation, contre 5 ans précédemment.

Le Code de la nationalité précise les conditions d’acquisition de la nationalité centrafricaine par les femmes qui épousent des Centrafricains. Toutefois, il ne permet pas aux femmes d’Afrique centrale de transmettre leur nationalité à leurs conjoints étrangers.

La Comité des Nations Unies des droits de l’enfant a exprimé son inquiétude face aux faibles taux d’enregistrement des naissances en République centrafricaine, ce qui a entraîné des violations du droit à la nationalité pour les enfants dont la naissance n’a pas été enregistrée.

La violence ethnique-religieuse qui a éclaté en République centrafricaine en 2013 a été accompagnée par des accusations selon lesquelles un grand nombre de musulmans sont d’origine tchadienne et n’ont pas droit à la nationalité centrafricaine.