La question de savoir qui est devenu algérien à l’indépendance a été particulièrement controversée, en comparaison avec d’autres anciennes colonies de la France, en raison de la très importante population d’origine française qui avait vécu dans le pays. Le code de la nationalité de 1963 a donné à toute personne d’origine française résidant en Algérie le droit à la naturalisation, à condition de renoncer à la nationalité française ; toutefois, la grande majorité a choisi de partir. En ce qui concerne ceux qui sont nés après l’indépendance, le code prévoyait une double disposition de jus soli limité ; mais avec une présomption en faveur de ceux qui étaient de religion musulmane.
Aujourd’hui, la nationalité en Algérie est régie par le Code de la Nationalité de 1970, tel que modifié le plus récemment en 2005 pour éliminer la discrimination fondée sur le sexe.
Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies s’est dit préoccupé par le fait que, malgré la suppression de la discrimination fondée sur le sexe dans la loi, les enfants de pères étrangers étaient parfois tenus d’obtenir l’autorisation d’un juge aux affaires familiales pour transmettre leur nationalité aux enfants. Le Comité a regretté que les systèmes d’enregistrement des naissances en Algérie ne soient pas également accessibles à tous les parents, et en particulier qu’il existe des lacunes dans le système d’enregistrement des naissances pour les enfants nés hors mariage, et les enfants réfugiés et apatrides.