RDC: Avènement de l’État de droit, la nationalité comme critère légal de vetting
Published: 24/Mar/2018
Source: Institut de Recherche en Droits Humains (Lubumbashi)
Un appel de l’IRDH, émis le 24 mars à Lubumbashi, dans le Katanga, exhorte la société civile congolaise à veiller à l’usage du critère de la nationalité, l’un des seuls légaux du vetting de tous les candidats aux élections de décembre et non comme motif de règlement des comptes politiques.
L’IRDH rappele que le vetting était un examen de la vie des candidats à la gestion de la chose publique, visant à permettre aux meilleurs prétendants de servir le destin commun. Il note que cette action permettrait aussi d’éliminer des hors-la-loi ainsi que des opportunistes qui n’ont ni organisation politique, ni connaissance des réalités du pays, mais virtuellement excellents dans les réseaux sociaux.
L’IRDH estime qu’il ne serait pas juste de vouloir appliquer sélectivement (contre un seul candidat) et isolement (laissant de côté d’autres conditions), le critère de vetting de nationalité et de multiplier des procédures judiciaires contre un individu. « Ceci paraît comme une logique de règlement de comptes politiques qui met en cause une candidature particulière, perçue comme une menace pour le maintien du statu quo », a-t-il souligné.
Citant le cas Katumbi, l’IRDH avance que le timing des déclarations spectaculaires des membres du gouvernement et l’opportunité des rappels des dossiers judiciaires marquent les esprits, créent le doute et la confusion ainsi qu’une constante insécurité juridique de la personne visée. Ces anomalies qui émaillent la période pré-électorale font croire, fait-il remarquer, à une volonté de réunir les conditions d’une élimination politique certaine du scrutin de décembre.
Lire la suite (Agence d’information d’Afrique centrale)
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